pensionnat
Je voulais qu'aujourd'hui soit sa journée et puis on a décidé que finalement se serait fête vendredi prochain à son retour.
Je suis assise dans la voiture, la tête envahie par mes pensées. Dans le coffre, une couette, des draps, des serviettes, sa valise pour la semaine prochaine. Finalement, nous nous parlons moins que d'habitude mais je crois que c'est parce que nous avons déjà tellement échangé tous les deux.
Il parait que l'on peut être fière de savoir laisser partir nos enfants, fière de les avoir rendus autonomes. Et patati et patata... Aujourd'hui, je n'ai aucun orgueil. Ah si, juste fière de lui. Jules. Aujourd'hui, je ne suis pas triste non plus, mais je continue à veiller et m'assurer que tout se passera bien pour lui dans ce lieu à qui je cède une petite partie de ma confiance.
Je cherche des sourires, des visages agréables et j'ai encore envie de profiter de lui.
Dire que j'ai tellement aimé la pension ! Je le comprends.
photos de la chambre demain